Match SF2 à Puy Guillaume
12 mars 2016
Samedi soir, les filles se déplaçaient à Puy Guillaume, solide équipe de haut de tableau. L'historique des rencontres contre cette équipe plaide en faveur des ambertoises, qui avaient emporté les deux confrontations la saison dernière et qui s'étaient imposé à l'aller début janvier.
Alors qu'elles semblaient se définir comme la bête noire des puy-guillaumoises, les filles ne se présentaient pas dans leurs meilleures dispositions : à seulement six joueuses parmi lesquelles une seule intérieure, une fille qui reprenait la compétition après trois mois d'arrêt et aussi deux filles qui avaient disputé le début de match de l'équipe 1 à Ambert avant de partir.
Malgré tout, les filles font une entame de match intéressante, très mobiles en attaque et perturbant les locales avec leur défense individuelle. Bien que l'adresse ne soit pas au rendez-vous, elles tiennent tête à la puissance physique adverse. Un certain laisser-aller des ambertoises à la fin du quart-temps va permettre aux locales de mener de 10 points (16 à 6).
Fatiguées et dominées au rebond, les filles passent en zone. Devant ce changement de défense, les puy-guillaumoises ne répondent que par des tirs de loin, exercice où elles font alors preuve de beaucoup de maladresse. Quasiment muettes en attaque, les filles n'en profitent pas pour réduire l'écart avant la pause (11 à 20).
Pensant réussir à revenir grâce au manque d'adresse de leurs adversaires, les filles vont subir une lourde désillusion : malgré une défense solide, elles vont encaisser trois paniers à trois points d'affilée (dont deux avec la planche, alleluia !). L'écart va alors monter à vingt points entre les deux formations. Portées par leur jeu de pénétration, les filles arrivent à ne pas sombrer totalement (24 à 41).
Les efforts de course et les nombreux coups reçus commencent à se faire sentir, les filles ne tiennent plus face au jeu rapide des puy-guillaumoises. Ne concrétisant plus leurs actions, elles s'inclinent (31 à 57). Si la portée du score est sévère, la victoire des locales est logique, plus adroites et régulières dans leur jeu offensif que les ambertoises.