Match SF2 à Val de Veyre
13 février 2016
Samedi soir, les filles de l'équipe 2 se rendaient à Val de Veyre. Battues de peu en fin de match à l'aller, elles savaient qu'elles avaient une carte à jouer.
Toujours diminuées en effectif, les filles pouvaient compter sur l'aide de Morgane, de retour à la compétition après l'arrivée du petit Jules. Renfort qui, aussi bien sur le plan quantitatif que qualitatif, aura fait du bien à la "réserve" ambertoise.
Dés l'entame de la partie, le sol glissant convainct les deux entraineurs à défendre en zone. Choix payant pour ceux-ci, vu la réussite aux tirs des deux formations frisant le ridicule (9 à 9). Face à une défense attentiste, les ambertoises jouent essentiellement sur la puissance de leur jeu de pénétration pour tenter de provoquer des fautes mais aussi des fixations avant de ressortir pour des tirs extérieurs. A la pause, rien n'est fait entre les deux équipes, même si l'avantage psychologique semble être du côté livradois (19 à 19).
Piégées d'entrée par le jeu de transition et l'utilisation intelligente des trailers, les filles peinent à trouver le chemin des filets, n'inscrivant qu'un seul panier en dix minutes (21 à 25). Le début du quatrième quart-temps va ressembler à celui du précédent et va voir les filles être reléguées à 8 points. Privées de rotation suite à la blessure d'une joueuse et l'exclusion pour cinq fautes d'une autre, elles vont pourtant faire preuve de combativité et d'abnégation et bien aidées, il est vrai, par la maladresse adverse, les filles vont arriver à revenir et à accrocher la prolongation (30 à 30).
A court de solution durant "l'extra-time" et commençant à payer leur débauche d'énergie, les files manquent de peu la victoire (33 à 35) mais sont reparties avec le respect de tous les spectateurs de la salle. Le seul regret pour l'équipe sera l'absence d'une ou deux rotations supplémentaires, qui auraient vraisemblablement permis d'obtenir le deuxième succès de la saison. L'important, c'est la progression qu'affichent les jeunes ambertoises et le sentiment commence à naître que, malgré leur dernière place, les filles ont leur place à ce niveau et ce, avec les moyens du bord.