Chères licenciées, chers licenciés,

La semaine qui vient de s'écouler a été particulièrement éprouvante pour le monde du sport, principalement pour les sports collectifs d'intérieur dont notre chouchou : le basket-ball.

Lundi, lors d'un Bureau Directeur du Comité Départemental, il a été décidé de reporter sine die (= jusqu'à nouvel ordre) les compétitions de jeunes. Pour les compétitions seniors, la reprise de fin-février n'a pour l'instant pas été repoussée. Même si c'est un coup dur pour les nombreux jeunes qui espéraient, rêver, reprendre les matchs très vite (je suis même sûr qu'il y en a quelques-uns qui ont dû demander de l'aide au Père Noël), cette décision était nécessaire et logique suite aux décisions gouvernementales de repousser la possibilité de s'entraîner avec opposition et d'organiser des compétitions.

Jeudi, lors du point presse du gouvernement, est tombée la décision la plus dure que nous puissions redouter : l'interdiction d'accéder aux ERP (Etablissement Recevant du Public) dont les gymnases, pour les mineur(e)s, les majeur(e)s étant déjà interdit(e)s depuis fin octobre. Je vous passe l'incompréhension que m'amène cette décision, mais à défaut de la comprendre, on va l'accepter, la subir.

Depuis ce samedi 16 janvier, et pour au moins 15 jours, les entraînements sont annulés et interdits pour toutes les catégories. Un nouvel arrêt qui va forcément laisser des marques, à tout point de vue. Je ne veux pas, je ne peux pas être défaitiste, donc restez fort(e)s et prêt(e)s à reprendre, même si la frustration et la lassitude nous guettent.

Je vais lancer dans la semaine une réflexion avec les membres du CoDir du BCAL pour voir comment nous pourrions compenser ces absences de pratiques, en vous précisant encore une fois qu'il ne s'agira pas de remboursement de licence de manière pécuniaire.

Bien évidemment, dés que les choses se décanteront, je vous tiendrai au courant en premier lieu.

D'ici là, prenez soin de vous

Votre président

Anthony MALFERIOL